la pluie, le printemps. les graines, les poèmes.

 

A. ouvre obstinément une des fenêtres de la cuisine depuis le milieu de l’hiver, malgré le froid et malgré le travail que représente chauffer une maison exclusivement au bois. Mais ce matin, se réveiller en entendant la pluie tomber et les oiseaux chanter, c’est tout à fait parfait (même si ça veut dire qu’il faudra rentrer plus de bois au sous-sol en après-m.).

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À mon grand soulagement, je n’ai pas créer des home-bodies qui refusent de passer du temps dehors (ce qui avait été une grande crainte. Élevés sur une ferme en plus, imaginez la honte!). Ils sortent sous la pluie battante pour faire du vélo, retrouver des bâtons, construire des bateaux pour nos flaques-lacs.

 

J’en profite pour semer une dizaine de plateaux de semis. Du brocoli au coléus, des tomates à la camomille. Avec un tablier fleuri sur le dos et un super balado– L’écriture intime chez les nouvelles voix féminines. Une rencontre avec Alexie Morin, Marjolaine Beauchamp et Rose-Aimée Automne T. Morin.

Comme ça nourri de remplir la maison des voix de ces écrivaines. Ces grandes résilientes qui parlent de la peur qui annexe, du coût de raconter (où non) l’intime, et de ces super mamans qui disent bye-bye à leurs petits le matin avec des smokes dans les mains.

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Un de ces matins qui représente le matin idéaltypique à la ferme–quand tout le monde vaque à sa tâche et que le coeur, même maussade, est plein de poèmes.

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